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Garder la flamme

28 février 2010

6000 euros collectés par le Frac France

ameganvi

Loin du pays, la diaspora se mobilise à sa manière. Pour concrétiser leur engagement, les togolais de France et d'Allemagne (qui ont envoyé une délégation à Paris) ont mis la main à la poche. 6000 euros a été collectés. Cette somme servira à « mieux voter, mieux compter et restituer » comme l'a synthétise, Brigitte Ameganvi, vice-présidente de Synergie-Togo. Un budget provisionnel (500 millions de frances CFA) qui a été dévoilé à l'attention du public présent à l'hôtel Meditel, couvre les frais de campagne du candidat du FRAC, Jean Pierre Fabre.  Il prend en compte les frais de restauration, de communication et de déplacement des observateurs du front dans les bureaux de vote. Bien décidé à tirer les leçons du passé, le FRAC compte bien se donner les moyens (humains et financiers ) de l'alternance.


David Mawubedjro Reinhardt

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28 février 2010

Boko séduit Paris


Boko

La section française du FRAC, a mobilisé à Paris le 28 février les togolais de la diaspora pour une conférence débat.

 


 


 

Il s'est fait désirer. Initiateur du Frac,  François Boko, ex cacique du régime Eyadema qui a tourné casaque, est arrivé avec 15 minutes de retard à l'hôtel Meditel, lieu de la rencontre. Ils étaient une centaine à attendre le discours du nouvel homme providentiel, celui qui a tenté de réunir l'opposition togolaise autour d'une candidature unique. Il y a réussi a moitié. Certes Yawovi Agboyi, Brigitte Adjamagbo et Kodjo Agbeyomé se sont maintenus dans la bataille présidentielle, mais la motivation de l'ex diplômé de Saint-Cyr est demeuré intacte. « Le Togo a rendez-vous avec l'histoire. Nous nous dirigeons vers un scrutin référendaire qui aura pour but de consacrer l'alternance ou affirmer la continuité du régime. Le train de l'alternance est en marche et il est irréversible. Nous nous dirigeons vers une nouvelle gouvernance et cette période est décisive » a déclaré l'ancien ministre de l'intérieur sous les applaudissements de l'assemblée.

 


 

Les cinq grandes lignes du programme minima

 


 

Pour rassurer l'oratoire sur les ambitions du Frac et son programme politique, François Boko a dressé un bref aperçu des desseins du front républicain. « Nous défendons une cause juste et noble. C'est un engament pour tous les togolais. Nous avons élaborer un programme commun et  minima ». Selon les révélations du juriste, le Frac  compte instituer après le 4 mars un état de droit en s'attaquant une réforme des institutions et  une vrai politique de décentralisation. La coalition de l'opposition (formé de l'UFC, de l'Alliance, Sursaut Togo et de l'ADDI) envisage une restructuration des Forces Armées Togolaises. La grande muette se verrait attribuer de vrais prérogatives républicaines (la sécurité et le maintien de la paix). « Nous comptons reformer la justice pour la rendre indépendante » claironne François Boko.

 


 

Fabre-Yamgname, le ticket gagnant

 


 

Sujet épineux, l'ex baron du RPT est revenu sur le clivage nord-sud exacerbé par le parti au pouvoir. « Nous avons relevé le défi d'une composition cosmopolite et arc-en-ciel. L'alibi des divergences nord-sud n'a plus raison d'être » claironne-t-il. Une alliance que le juriste qualifie de ticket gagnant. Koffi Yamgname, symboliserait l'expérience et Jean Pierre Fabre, le terrain. « Toute initiative en dehors du Fronts serait voué à l'échec » a lancé François Boko, à l'attention des autres candidats à la présidentielle. Convaincu d'une victoire de Jean Pierre Fabre, l'ex ministre de l'intérieur  ne pense pas que « l'union européenne puisse accepter l'argent du contribuable communautaire puisse cautionner la fraude » philosophe ce dernier. Une théorie semde doute plausible, mais les faits ont souvent prouvés le contraire.

 


 

David Mawubedjro Reinhardt

24 février 2010

La lutte pour la démocratie

Le jeudi 4 mars, les togolais seront appelés à choisir un nouveau président. Une élection qui s'apparente plutôt à une mascarade. De mémoire d'hommes, cinquante ans après l'indépendance de ce bout de territoire situé entre le Benin et le Ghana, les consultations électorales ont souvent été biaisées. Du temps du parti unique, ce n'était qu'un référendum à la gloire du Géneral Eyadema. Malgré l'avènement du multipartisme, le peuple togolais n'a jamais pu exprimer son désiderata. Celui de l'alternance, de la démocratie, de la justice sociale. Son choix est le plus souvent tronqué et spolié. Et si revendication il y' a , on lui tend le baton de la réprimande. Mais les togolais ne sont pas dupe. La lutte des pères de l'indépendance sont plus que d'actualités.  Embrigadé par une minorité qui confisque le pouvoir et le capital économique, les togolais sont épris de liberté, liberté dans leur choix politique, liberté dans leur vie social, liberté sur le plan économique. Si le pouvoir en place, qui malgré la pression, se maintient en place, c'est aussi du à la dissonance de l'opposition togolaise miné par des conflits d'ego et d'intérêt. De déception en déception, la jeune garde est prêt à prend la relève.

 

Iconoclaste, cette jeunesse, empreint d'idéaux dogmatiques qui rappellent bien ceux des pères de l'indépendance qui ont menés la lutte pour l'indépendance. Cinquante ans plus tard, il est temps de mener la lutte pour la démocratie.

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